Description
Cette collerette en une pièce, est composée de 5 triangles avec la même double torsade au milieu. Elle se finit par un col roulé assez large Elle est faite à la main avec une aiguille ronde n° 5. Très délicat.
À propos de l’Atelier de Marc Alain :
La passion du tricot
Ma mère m’a appris à tricoter car je me rongeais les ongles devant la télé, ce qu’elle ne supportait pas. En m’occupant les mains, elle pensait que cela arrêterait mon addiction, alors y foura des aiguilles.
Malheureuseument pour elle, et pour moi, malgré mon âge, je n’ai toujours pas arrêté… de me ronger les ongles.
Créer avant tout
J’ai toujours été un créatif, petit je dessinais beaucoup puis ado je me suis intéressé à la mode et je créais mes vêtements que ma mère me cousais. J’ai assez vite arrêté car ma créativité s’est tournée vers le théâtre où j’ai été d’abord comédien, metteur en scène et aussi auteur, art que je continue à pratiquer en tant que professeur et metteur en scène dans mon village.
Sans m’en rendre compte je suis revenu au tricot comme une détente et surtout comme un moyen de me vider la tête lorsque j’étais bloqué dans mon écriture par exemple.
Les collerettes
Un jour en voulant acheter un manteau, je me suis aperçu qu’il m’allait parfaitement sauf que je ne pouvais plus plier les bras donc encore moins y mettre un gros pull en dessous. Le vendeur, en bon commercial, me fit des compliments sur mes biceps. Malheureusement pour lui je lui ai montré que bien que ce soit un manteau d’homme les manches étaient coupées comme celles d’un manteau de femme, en tube tout droit. C’est ce qui m’a poussé à créer ma série de collerettes.
Knits-K-Lain
Mon entourage professionnel et personnel a été séduit par cette idée et m’a passé des commandes. Bien que j’ai découvert sur le net que cela existait déjà, j’ai continué. Je me suis aussi mis à faire des bonnets d’amoureux ou écharpe-bonnet pour les moments en solitaire. C’est comme ça qu’est né Knits-K-Lain.
Que des pièces uniques
J’ai un énorme défaut, je suis incapable de répéter deux fois la même chose car cela est un non sens. Le tricot est et doit rester une création, et si je répète cela ne m’intéresse plus.
Maintenant qu’il prend une part de plus en plus importante dans ma vie, j’essaie d’y ajouter sans cesse de nouveaux défis, plus il est complexe, plus il me passionne mais plus il est chronophage.
C’est comme cela qu’avec un ami peintre et graveur nous avons lancé : « un papier collé, un pull », où je dois reproduire le motif sur le tricot et bien entendu pas en le brodant.