Vous souhaitez connaître l’histoire de la création d’Olkos ? Vous êtes au bon endroit !
Mon attrait pour l’artisanat d’art a démarré lorsque j’étudiais la valorisation du patrimoine culturel dans le cadre d’un master à l’Université de Nantes. J’ai toujours eu un faible pour le patrimoine bâti, les châteaux, les abbayes et toutes les années d’Histoire que renferment ces lieux. Je ne peux pas l’expliquer, ces monuments me fascinent.
Ce à quoi je ne m’attendais pas en démarrant ces études, c’était de découvrir une autre facette de ce que j’avais l’habitude de considérer comme un héritage patrimonial : le patrimoine culturel immatériel.
La deuxième année de ce master était en effet spécialisée dans l’approche des savoir-faire immatériels et des traditions culturelles intangibles. J’y ai découvert la complexité de la sauvegarde de ces gestes impalpables qui ne peuvent survivre que par le biais de la transmission.
Et c’est cette découverte du concept de patrimoine culturel immatériel qui m’a fait m’intéresser à l’écosystème des métiers d’art. Les métiers artisanaux sont rares parce qu’ils peuvent disparaître s’ils ne sont pas transmis. Pour qu’ils puissent être transmis, ces métiers doivent être mis en lumière.
La genèse d’Olkos
La plupart des stages que j’ai effectués pendant ma formation en valorisation du patrimoine culturel m’ont amenée à travailler autour de missions liées à la communication et au marketing. C’est après avoir pris du recul par rapport à mes expériences professionnelles que je me suis dit, finalement le meilleur moyen de valoriser notre patrimoine culturel, c’est en communiquant autour de celui-ci, en le mettant en lumière et en le faisant connaître.
Quoi de plus pertinent que d’utiliser le digital pour faire connaître notre beau patrimoine culturel ? Je me suis donc mise à la recherche d’une école pour me former à la communication et au marketing digital.
Cette décision m’a amenée tout droit vers Digital Campus, une école de web à Toulouse, sans savoir que le choix de cette école influencerait plus tard ma volonté de créer Olkos.
En effet, à Digital Campus on valide son année en créant une startup « fictive » et en pitchant devant un jury à la fin de l’année. Un concept hyper professionnalisant pour les personnes qui s’en donnent les moyens.
Après un long moment de réflexion à la recherche d’une problématique pertinente, j’avais mon idée. J’ai décidé de créer une plateforme pour mettre en avant le travail des artisans d’art et créer une véritable communauté autour d’elle. La plateforme s’appellerait Olkos.
Ma deuxième année de master arrivant à son terme, le moment était venu pour moi de chercher un emploi pour m’insérer dans la vie professionnelle. Mais le business plan d’Olkos était là, posé sur la table. Une question m’est naturellement venue, et si j’essayais de tenter l’aventure ? Tenter de faire vivre mon projet.
J’ai sauté le pas.
J’ai décidé de voir jusqu’où ce projet un peu fou pouvait me conduire.
Mon ambition au travers d’Olkos
Ces années sont désormais derrière moi et mon projet a fait un sacré chemin depuis la fin de mon master. J’ai passé un an à peaufiner mon projet, à réfléchir autour des valeurs que je souhaitais lui céder, à rencontrer des artisans d’art pour comprendre leurs besoins et enfin, à développer la plateforme Olkos.
Le mercredi 7 octobre 2020 était une date clef pour moi mais surtout un réel aboutissement. La marketplace des Artisans d’art, Olkos était enfin en ligne. Quelle joie de voir mon projet prendre vie !
Cet article a pour but de vous parler des chemins par lesquels je suis passée, mais c’est aussi un moyen pour moi de vous parler de l’ambition que j’ai pour ce projet.
Ce qui m’anime dans le projet de la création d’Olkos
C’est ma volonté de valoriser le travail des artisans d’art qui m’inspire tous les jours.
Ils représentent un socle important de notre patrimoine culturel français. Ils sont héritiers de gestes et de savoir-faire d’exception. Pour que l’artisanat d’art en France et ces métiers d’art d’exception puissent continuer à nous inspirer au travers de leurs créations singulières, il est aujourd’hui nécessaire de les soutenir en les mettant en lumière et en les aidant à passer le cap du digital grâce à la vente d’artisanat en ligne.
En effet, soutenir les artisans d’art c’est aussi privilégier l’achat de créations artisanales et uniques pour qu’ils puissent continuer à créer sans cesse. Acheter des créations métiers d’art est un acte engagé car on devient ainsi acteur de la sauvegarde du patrimoine culturel français. En achetant des créations métiers d’art, nous permettons ainsi à de nombreux créateurs de continuer à développer leur activité et à faire naître des objets uniques sur la terre. Le but d’Olkos, la marketplace des Artisans d’art, c’est un peu tout ça.
Enfin, j’ai décidé de créer Olkos aussi pour participer, à mon niveau, à la sauvegarde du patrimoine culturel français. Comme je le disais au début de cet article, les savoir-faire et les gestes des créateurs sont intangibles et d’autant plus difficiles à sauvegarder puisqu’ils ne sont pas palpables. S’ils ne sont pas transmis, ces gestes risquent de disparaître à tout jamais. Au travers d’Olkos, la marketplace des Artisans d’art, ma volonté est de présenter des créations éclectiques qui soulignent la diversité des métiers d’art et la richesse de leurs savoir-faire pour que ces derniers continuent d’être transmis.
Merci beaucoup d’avoir lu cet article jusqu’à la fin sur l’histoire de la création d’Olkos. J’espère qu’il vous aura permis de mieux comprendre le concept d’Olkos.
Prenez soin de vous,
Elwen ✨